Le 26 mars 2002
        Le Mouvement réformateur
 
Le Mouvement réformateur a été fondé ce dimanche. Ces deux termes accolés reflètent bien ce que j'attends d'une collectivité politique.

Je m'explique sur ce que j'y lis :

Un Mouvement, c'est un rassemblement ouvert à tous ceux qui, dans un même souci d'humanisme, aspirent à développer la prospérité morale et matérielle de notre société en mettant leur mobilité d'esprit et d'action au service de leur conception de l'intérêt général, indépendamment des convictions philosophiques et des clivages politiques qui ont formé le socle des partis depuis le XIXème siècle.

Et, aujourd'hui, être réformateur en politique, c'est vouloir réorienter les modes de pensée et d'action dans la gestion de la cité : la politique, ce doit être le service de l'intérêt général au nom de ses valeurs, plutôt que le service d'intérêts particuliers sous le prétexte de valeurs.

Je vois deux conditions pour réussir ce mouvement réformateur et permettre au monde politique de se retrouver en phase avec les réalités et les espérances de nos concitoyens.

C'est d'abord la capacité de débattre : d'exprimer ses vues et d'entendre celles des autres, librement, sans a priori ni préjugés de conviction ou d'intérêt, pour en dégager ensemble la synthèse utile.

C'est ensuite la capacité de se projeter dans l'avenir. Sans doute nos électeurs entendent-ils engranger des résultats immédiats, mais la bonne gouvernance du service public suppose également des perspectives de longue haleine. Dans l'exercice de leurs activités, tout en agissant à brève échéance, les hommes politiques dignes de ce nom doivent aussi ouvrir des voies à long terme.

Je m'efforcerai de contribuer, dans la mesure de mes moyens, à réunir ces conditions.







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