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Le Mouvement
réformateur a été fondé ce
dimanche. Ces deux termes accolés reflètent bien
ce que j'attends d'une collectivité politique.
Je m'explique sur ce que j'y lis :
Un Mouvement, c'est un rassemblement ouvert à tous ceux qui, dans
un même souci d'humanisme, aspirent à développer la prospérité morale
et matérielle de notre société en mettant leur mobilité d'esprit
et d'action au service de leur conception de l'intérêt général,
indépendamment des convictions philosophiques et des clivages politiques
qui ont formé le socle des partis depuis le XIXème siècle.
Et, aujourd'hui, être réformateur en politique, c'est
vouloir
réorienter les modes de pensée et d'action dans la gestion de la
cité : la politique, ce doit être le service de l'intérêt
général au nom de ses valeurs, plutôt que le service d'intérêts
particuliers sous le prétexte de valeurs.
Je vois deux conditions pour réussir ce mouvement réformateur et
permettre au monde politique de se retrouver en phase avec les réalités
et les espérances de nos concitoyens. |
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C'est
d'abord la capacité de débattre : d'exprimer ses
vues et d'entendre celles des autres, librement, sans a priori
ni préjugés
de conviction ou d'intérêt, pour en dégager ensemble la synthèse
utile.
C'est
ensuite la capacité de se projeter dans l'avenir. Sans doute
nos électeurs
entendent-ils engranger des résultats immédiats, mais la bonne
gouvernance du service public suppose également des perspectives de longue
haleine. Dans l'exercice de leurs activités, tout en agissant à brève échéance,
les hommes politiques dignes de ce nom doivent aussi ouvrir des voies à long
terme.
Je m'efforcerai de contribuer, dans la mesure de mes moyens, à réunir
ces conditions.
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