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"L'intendance
suit", disait le Général de Gaulle.
A l'époque de sa présidence, l'impact budgétaire
des mesures prises par le gouvernement n'était peu ou
prou pris en compte. Le niveau de taxation n'ayant pas atteint
les sommets que nous connaissons, leur financement pouvait
au besoin se faire en levant de nouveaux impôts
La crise économique qui a sévi dans notre pays dès la seconde
moitié des années soixante, et qui fut marquée par le premier
dérapage budgétaire et l'instauration en 1967 des premiers pouvoirs
spéciaux d'après-guerre, nous a forcés à plus de
rigueur. Depuis cette époque, toute mesure proposée au Conseil
des ministres doit être assortie d'une évaluation de son coût
pour les finances publiques. Cette disposition a certainement contribué à éviter
de les grever indûment.
Une disposition analogue a été introduite depuis le 1er
novembre dernier en vue de favoriser la simplification administrative.
Dans les propositions
de décision qu'il soumet au gouvernement, chaque ministre doit désormais
indiquer les conséquences susceptibles d'en découler sur les
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charges administratives
pesant sur nos concitoyens, sur les entreprises
et sur l'administration, ainsi que les mesures prises en vue de
réduire autant que possible les
tracasseries. On
peut espérer que cette disposition, appelée communément
clause Kafka, contribuera à réduire la paperasserie.
En
matière de charges administratives,
comme en matière budgétaire, tout est d'abord une
question d'état d'esprit : chaque département doit
en permanence veiller à ce que son action ne développe
pas
davantage encore le caractère kafkaien des réglementations.
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