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La
grande fraude fiscale se déploie essentiellement à la
faveur de la possibilité de conduire certaines opérations
dans l'anonymat le plus total. C'est ce qui explique que plusieurs
instances internationales préconisent d'accroître la
transparence des opérations commerciales.
En Belgique,
la Cellule de traitement des informations financières
(Cetif) a ainsi proposé d'interdire le paiement en espèces
des articles, c'est-à-dire des biens meubles corporels, dont
le prix dépasse les € 15.000, du moins lorsque ces articles
sont vendus par des commerçants. Dans pareille hypothèse
le paiement ne pourrait dès lors se faire que par chèque,
carte de crédit, virement bancaire ou électronique
ou autre moyen de paiement scriptural.
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Le
29 mars dernier, lors d'une réunion de travail consacrée à cette
problématique avec toutes les parties intéressées,
dont les représentants des grandes entreprises, des pme
et des indépendants, tous les participants se sont prononcés
en faveur de cette proposition. Elle simplifiera en effet beaucoup
la vie des commerçants qui, en vertu de la nouvelle directive
antiblanchiment approuvée le 4 décembre dernier par
le Conseil européen, seraient astreints dans l'alternative à diverses
formalités d'identification de leurs clients et de déclaration
de leurs soupçons de blanchiment.
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