Le 17 avril 2002
        Pour un plafond au paiement en espèces
 

La grande fraude fiscale se déploie essentiellement à la faveur de la possibilité de conduire certaines opérations dans l'anonymat le plus total. C'est ce qui explique que plusieurs instances internationales préconisent d'accroître la transparence des opérations commerciales.

En Belgique, la Cellule de traitement des informations financières (Cetif) a ainsi proposé d'interdire le paiement en espèces des articles, c'est-à-dire des biens meubles corporels, dont le prix dépasse les € 15.000, du moins lorsque ces articles sont vendus par des commerçants. Dans pareille hypothèse le paiement ne pourrait dès lors se faire que par chèque, carte de crédit, virement bancaire ou électronique ou autre moyen de paiement scriptural.

Le 29 mars dernier, lors d'une réunion de travail consacrée à cette problématique avec toutes les parties intéressées, dont les représentants des grandes entreprises, des pme et des indépendants, tous les participants se sont prononcés en faveur de cette proposition. Elle simplifiera en effet beaucoup la vie des commerçants qui, en vertu de la nouvelle directive antiblanchiment approuvée le 4 décembre dernier par le Conseil européen, seraient astreints dans l'alternative à diverses formalités d'identification de leurs clients et de déclaration de leurs soupçons de blanchiment.







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