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Divers
commentaires encourageants ont été consacrés
ces derniers jours à un volumineux rapport de la Commission
européenne, sur les entraves fiscales au sein de l'Union,
publié en octobre dernier.
L'étude de la Commission énumère plusieurs
obstacles aux investissements transfrontaliers, comme l'existence
de quinze administration fiscales pour un marché unique ;
les prix de transfert ; la prise en compte transfrontalière
des pertes ; l'intégration transnationale des entreprises.
Et il est vrai que de tels comptables handicapent l'industrie, la
finance et le commerce et devraient pouvoir être supprimés.
On
ne peut donc que se réjouir de voir ébauché un
rapprochement des législations des pays-membres en matière
d'impôt des sociétés. Avec l'introduction de
l'Euro, avec la création de la société européenne,
la concurrence fiscale entre Etats membres de l'Union connaîtra
dans les années à venir une ampleur sans précédent.
Pour un pays à l'économie aussi ouverte que le nôtre,
il est indispensable d'aligner notre situation fiscale sur celle
de nos voisins. Tant mieux si l'Europe peut nous y aider.
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Encore
devra-t-on dépasser le stade des études, et enregistrer
plus rapidement des avancées concrètes en matière
de fiscalité des entreprises. Encore faudrait-il aussi progresser
tout autant vers un rapprochement dans le domaine des impôts
sur les personnes physiques, pour mettre un terme à l'injustice
actuelle dans la répartition des charges fiscales entre
diverses catégories de citoyens. Et puis il n'y a pas que
les impôts qui soient source d'entrave, mais aussi les prélèvements
parafiscaux, dont les cotisations de sécurité sociale.
Aucun de ces aspects ne doit être oublié si l'on veut
arriver à mettre réellement toutes les entreprises
européennes sur pied d'égalité.
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