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A
chaque fois que vous passez à la caisse de votre supermarché ou
d'un détaillant de votre quartier, vous recevez un ticket.
Vous vous empressez évidemment de le jeter à la sortie.
Mais savez-vous que les entreprises doivent, elles, conserver une
copie de toutes ces preuves de vente ? Jusqu'ici, c'était
la copie papier qui devait être stockée, et ce pendant
dix ans ! A travers le pays existaient ainsi des entrepôts
inutiles, où, en attendant un contrôle hypothétique,
et aussi souvent illusoire en raison de leur volume, dormaient des
montagnes de papier, constituées de millions de rouleaux de
tickets. La Fedis m'a demandé que ces données puissent être
conservées sur support électronique, et que le délai
de conservation soit raccourci. C'est aujourd'hui chose faite : le
stockage est réduit de 10 à 5 ans et il pourra désormais être
digital.
En exécution de mon plan d'action de simplification fiscale
de mars 2001, j'ai réuni autour de la table, pour y œuvrer
ensemble, un groupe de travail mixte, composé de fonctionnaires
du ministère des Finances et de représentants du secteur
de la grande distribution ainsi que des classes moyennes. Leur concertation
a permis de dégager un accord en moins de neuf mois malgré la
complexité des problèmes informatiques posés.
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Cette
méthode de travail innovante, qui permet à l'administration
et aux entreprises de mieux prendre conscience des contraintes
de l'une et des besoins des autres et de dégager plus rapidement
des solutions concrètes dans un dialogue constructif et
pragmatique, illustre la nouvelle culture fiscale que je prône
: passer d'un service public à un service au
public, ce
qui est très différent.
La nouvelle réglementation est applicable depuis le 1er juillet. En pratique
chaque entreprise choisira librement le moment de la mettre en vigueur en fonction
du temps qui lui est nécessaire pour adapter son organisation interne
aux nouvelles possibilités.
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