Le 12 septembre 2002
        La pré-campagne a démarré, avec un choix de société
 

Proposé comme tête de liste à la Chambre MR pour l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le choix de Daniel Ducarme a été ratifié lundi dernier par les libéraux bruxellois.

Les prochaines élections se joueront à deux tours : d’abord les législatives en 2003, puis les régionales en 2004. Leur résultat ne sera pas neutre. Plus, il sera chargé d’une dimension politique majeure. «Le choc sera rude», a déclaré le chef de file.

Avec un triple enjeu bruxellois, qui est très net : la place de Bruxelles dans l’architecture belge, la capacité de Bruxelles d’affirmer son avenir, le choix idéologique des Bruxellois.

1) Le dialogue singulier et répété entre Jean-Claude Van Cauwenberghe et Patrick Dewael est inquiétant, a expliqué Daniel Ducarme. Il accrédite, qu’ils le veuillent ou non, l’idée d’une forme de confédéralisme entre la Flandre et la Wallonie. Pour que soit garantie la pérennité de Bruxelles-Capitale, pour que notre ville-région puisse se développer, il faut qu’elle soit reconnue comme région à part entière, inscrite comme telle dans les textes et financée de façon récurrente. Cela se justifie d’autant plus que le développement des métropoles européennes indique que le rôle de Bruxelles est capital pour tous les Belges, que les autres Régions ne sont viables que par référence à une métropole comme Bruxelles.

2) La capacité de Bruxelles d’affirmer son avenir est essentielle, a ajouté le président du MR. Bruxelles doit maîtriser le développement de son territoire en une programmation d’actions concrètes valorisant sur un même pied l’économique, le social et l’environnemental. L’intégration de ces paramètres emprunte le chemin des Réformateurs,  tel   qu’il   est   aujourd’hui  tracé  par  notre

Manifeste de Rochefort. Il ne se limite pas à l’onctuosité animatrice dont d’autres semblent se satisfaire en se référant uniquement au seul paramètre de la démocratie participative et de l’implication citoyenne.

3) Troisième élément de l’enjeu : c’est le choix idéologique que les bruxellois vont faire, et qui déterminera les forces politiques francophones belges dans les dix années à venir. Le débat idéologique reprend aujourd’hui vigueur, a conclu Daniel Ducarme : «Chou vert et rouge choux sont dorénavant dans le même chou. Quoi qu’ils en disent par pudeur tactique, le PS et Ecolo, en organisant le pôle des gauches, sont bien sur le même bateau. Le fait de se situer de manière aussi radicale dans le cadre d’un message de passé, c’est un geste d’exclusion. Cela diabolise les autres. Moi, je préfère travailler sur le modèle de la réconciliation, de la synthèse, depuis le centre de l’échiquier. On verra… Les gens auront le choix. Chaque citoyen va devoir se prononcer pour un choix de société».








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