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Proposé comme
tête de liste à la Chambre MR pour l’arrondissement
de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le choix de Daniel Ducarme a été ratifié lundi
dernier par les libéraux bruxellois.
Les prochaines élections se joueront à deux tours
: d’abord les législatives en 2003, puis les régionales
en 2004. Leur résultat ne sera pas neutre. Plus, il sera chargé d’une
dimension politique majeure. «Le choc sera rude», a
déclaré le chef de file.
Avec un triple enjeu bruxellois,
qui est très net : la place
de Bruxelles dans l’architecture belge, la capacité de
Bruxelles d’affirmer son avenir, le choix idéologique
des Bruxellois.
1) Le dialogue singulier et répété entre Jean-Claude
Van Cauwenberghe et Patrick Dewael est inquiétant, a expliqué Daniel
Ducarme. Il accrédite, qu’ils le veuillent ou non, l’idée
d’une forme de confédéralisme entre la Flandre
et la Wallonie. Pour que soit garantie la pérennité de
Bruxelles-Capitale, pour que notre ville-région puisse se
développer, il faut qu’elle soit reconnue comme région à part
entière, inscrite comme telle dans les textes et financée
de façon récurrente. Cela se justifie d’autant
plus que le développement des métropoles européennes
indique que le rôle de Bruxelles est capital pour tous les
Belges, que les autres Régions ne sont viables que par référence à une
métropole comme Bruxelles.
2) La capacité de Bruxelles d’affirmer son avenir est
essentielle, a ajouté le président du MR. Bruxelles
doit maîtriser le développement de son territoire en
une programmation d’actions concrètes valorisant sur
un même pied
l’économique, le social et l’environnemental.
L’intégration de
ces paramètres emprunte le chemin des Réformateurs,
tel qu’il est aujourd’hui tracé par notre
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Manifeste
de Rochefort. Il ne se limite pas à l’onctuosité animatrice
dont d’autres semblent se satisfaire en se référant
uniquement au seul paramètre de la démocratie participative
et de l’implication citoyenne.
3)
Troisième élément de l’enjeu : c’est
le choix idéologique que les bruxellois vont faire, et qui
déterminera les forces politiques francophones belges dans
les dix années à venir. Le débat idéologique
reprend aujourd’hui vigueur, a conclu Daniel Ducarme : «Chou
vert et rouge choux sont dorénavant dans le même chou.
Quoi qu’ils en disent par pudeur tactique, le PS et Ecolo,
en organisant le pôle des gauches, sont bien sur le même
bateau. Le fait de se situer de manière aussi radicale dans
le cadre d’un message de passé, c’est un geste
d’exclusion. Cela diabolise les autres. Moi, je préfère
travailler sur le modèle de la réconciliation, de
la synthèse, depuis le centre de l’échiquier.
On verra… Les gens auront le choix. Chaque citoyen va devoir
se prononcer pour un choix de société».
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