Des
règles claires, prévisibles et équitables, appliquées
de manière juste, simple et limpide : voilà ce qu’il
faut pour simplifier la vie fiscale de nos concitoyens et nos entreprises.
D’où le triple objectif de mon plan d’action
: renforcer la sécurité juridique des contribuables,
c’est à dire la clarté et la cohérence
des réglementations fiscales ; alléger la paperasserie
; et améliorer le fonctionnement des services fiscaux, en
réagençant les modalités d’administration
de l’impôt, notamment en réorientant la mentalité de
nos fonctionnaires, pour passer d’un service public à un
service au public.
Les deux derniers thèmes, sans doute parce que plus médiatiques,
avaient jusqu’ici retenu plus d’attention que celui de
la sécurité juridique, qui est par essence plus technique.
Or, il est à tout le moins aussi important. D’où le
colloque qui s’est tenu mardi dernier à mon initiative à la
FEB, qui l’avait mis sur pied avec l’Institut d’études
sur la Justice.
Lors des débats, le patron du département fiscal du
groupe sidérurgique Arcelor a éclairé l’enjeu
capital de la question. Il a ainsi expliqué que son groupe
avait dû renoncer à un très important investissement
de développement en France, qui aurait pu être bénéfique
pour Cockerill-Sambre, parce que
ses fiscalistes français ne parvenaient pas à préciser