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En
imposant la date du 1er janvier 2004 comme date butoir pour transposer
la directive du 20 décembre 2001 sur l’harmonisation
de la facturation et la facturation électronique, l’Union
européenne pressait les Etats membres d’organiser leurs
législations internes en vue de permettre le recours à cette
forme de facturation.
En mars 2002, j’ai créé un groupe de travail
mixte réunissant le secteur privé et l’administration,
qui s’est donné pour objectif de réunir un consensus
maximal sur la manière dont cette directive serait appliquée
en Belgique. Si un accord s’est dessiné sur une majorité des
points en discussion, d’autres, pour lesquels l’approche
ou les intérêts divergeaient ont dû faire l’objet
d’un arbitrage de l’autorité politique.
Les choix
opérés ont été guidés
par le souci d’alléger autant que possible les charges
des entreprises et d’assurer leur souplesse de fonctionnement.
Ainsi,
pour la transmission électronique des factures, la
signature avancée ne devra pas obligatoirement être
munie d’un certificat qualifié et le principe de la
transmission par d’autres méthodes sera inscrit dans
la législation. Par ailleurs, le délai de conservation
des factures sera en principe réduit de dix à sept
ans.
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