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Saviez
vous que les plafonds d’exonération et de déductibilité des
menus cadeaux faits par les entreprises à leurs clients et à leur
personnel n’avaient plus été revus, pour certains
d’entre eux, depuis 1970 et que depuis lors, l’index
du coût de la vie est passé d’un indice 100 à plus
de 470 ?
Il était temps de tenir compte dès l’exercice
fiscal 2003 de ces réalités, d’adapter certains
aspects anti-sociaux de la législation fiscale et de profiter
de cette occasion pour induire une meilleure harmonisation TVA-impôts
directs en matière de cadeaux d’entreprises.
Ainsi, le
montant de 500 BEF (12,5 €) qualifiant de faible
valeur un cadeau commercial en matière de TVA, est porté à 50 € et
peut également servir de référence pour les
impôts sur les revenus.
La discrimination née d’un traitement différencié des
chèques-services (sport, voyages, remise en forme, …)
par rapport aux chèques «culture, cadeaux et surprise» est
abolie et les anciens montants de 1000 et 3000 BEF sont portés à 35
et 105 €.
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Une
troisième avancée vise les cadeaux offerts à l’occasion
d’une mise à la retraite : désormais, le montant
maximum de 2000 BEF qui était déductible par l’entreprise
est porté à 105 € majorés de 35 € par
année de service, avec un maximum de 875 € par travailleur.
Bref, ces bonnes nouvelles pour les entreprises, leurs travailleurs et leurs
futurs pensionnés réparent enfin la trop longue hibernation de
montants qui, dérivés des codes fiscaux sans y être inscrits,
avaient trop longtemps été oubliés.
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