Le 26 juin 2003
        Parcs à éoliennes : oui à un projet farshore, non à un projet nearshore
 

Dans la perspective de la construction et de l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir des vents, dans les espaces marins belges, c’est le secrétaire d’Etat à l’énergie et au développement durable qui octroie les concessions domaniales. Deux décisions viennent d’être prises dans ce contexte.

Une concession a été accordée au consortium C-Power qui a développé un projet «farshore» portant sur l’installation d’un parc de 60 éoliennes d’une capacité de 3,6 mégawatts minimum et de 5 mégawatts maximum. A partir de sources d’énergie renouvelable, ce parc, qui sera opérationnel en 2005, couvrira 1,3 % de la consommation belge en électricité (industrie plus particuliers). Il représente ainsi déjà la contribution belge à l’objectif européen pour 2010 de 6 % de consommation d’énergie renouvelable pour les ménages.

Comme il est situé sur le Thorntonbank à 37 km au large d’Ostende, il n’aura pas d’incidence sur le paysage du littoral belge. Sur le plan financier, il s’agit d’un des plus gros investissements jamais réalisés en ce domaine, à savoir plus de 500 millions d’euros.

Cette décision s’inscrit dans le projet gouvernemental qui prône la concentration des éoliennes en mer du Nord dans les environs du site du Thorntonbank.

En revanche, le projet «nearshore» Fina-Eolia (à moins de 15 km des plages de Knokke-Heist), relatif à l’installation de 36 éoliennes sur le Vlakte van de Raan le long de la frontière hollandaise, a été refusé en raison des retombées que sa visibilité et son installation pourraient faire encourir au tourisme et à l’économie de la région.








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