Les scandales financiers de ces dernières années
chez Lernout & Hauspie, Enron, Worldcom, Vivendi, Gazprom,
etc. ont mis en lumière de cruelles défaillances
dans le management de nombreuses grandes entreprises. Accompagnant
l’éclatement de la bulle spéculative, ils
ont contribué à la crise économique et à
la baisse de la croissance, dont nous espérons tous les
jours, un peu comme Sœur Anne, la reprise.
Les remèdes ? Le départ
de patrons aveuglement adulés jusque là en vedettes
médiatiques, la démission de hauts responsables
de la bourse new-yorkaise et de la Commission des titres et valeurs
américaine, des actions judiciaires spectaculaires aux
Etats-Unis avec l’arrestation de dirigeants « irresponsables
» et d’intermédiaires véreux, la sanction
de la bourse, c'est-à-dire le report des pertes sur l’épargnant
!
Dans une perspective à plus
long terme l’effort doit porter sur l’indépendance
des administrateurs, sur l’organisation de la gestion quotidienne
et sur la transparence de l’information comptable, financière,
économique et sociale. Ce n’est qu’en réformant
nos règles et surtout nos pratiques, c’est-à-dire
la culture d’entreprise, que nos entreprises pourront être
plus efficaces, développer l’emploi et mieux assurer
la création de richesse globale, sans laquelle aucune redistribution
n’est