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Dans
une interview
publiée le 13 janvier par La Libre Belgique, j’analyse
avec Patrick Van Campenhout, journaliste spécialisé
en économie et en finances, quelques points du rapport
de la Cour
de cassation pour 2003, qui a été examiné
la semaine dernière au sein de la Commission de la Justice
du Sénat, dont je suis le rapporteur.
Dans cette discussion, dont mon rapport sera prochainement publié
sur le site du Sénat,
ce qui a le plus surpris les membres de la commission, c’est
le souci de transparence et la liberté de ton qui a marqué
l’audition des trois plus hauts magistrats du pays. Une
facilité de parole qui est nécessaire pour contribuer
à l’accessibilité.
Sur le fond, ce qui retient l’attention,
c’est la volonté exprimée par les membres
de la Cour d’adapter leur jurisprudence financière
aux standards internationaux. Cette jurisprudence est aujourd’hui
désuète.
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Résultat : de plus en plus
d’investissements sont délocalisés de la place
de Bruxelles vers celles de New York, Londres, Paris ou Luxembourg...
Tout cela n’est pas inéluctable : si nous faisions
l’effort de mettre à jour nos règles, nous
pourrions être aussi bons que les places étrangères.
Hier matin, la presse rapportait encore que la Belgique était
la lanterne rouge dans la transposition des directives européennes.
Mais, bon Dieu ! Pourquoi ne pas être parmi les bons élèves
de la classe, plutôt que parmi les mauvais : il suffit de
s’atteler au travail, plutôt que de perdre son temps
dans des discussions stériles… Il est vrai que jouer
aux billes, discuter de problèmes communautaires, c’est
souvent plus facile que de réussir les examens de fin d’année
!
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