Le 30 juin 2004
        2472 fois merci
 

Si les élections n’ont malheureusement pas été favorables pour le MR, qui se voit évincé des gouvernements de région et de communauté, mon score personnel m’a réjoui. 2472 voix de préférence à la troisième suppléance, ce n’était pas un résultat facile à atteindre : à ce niveau, les moyens dont peut disposer un candidat pour faire campagne sont extrêmement restreints par la loi sur la limitation des dépenses électorales ! Ainsi, je n’ai par exemple pas pu imprimer et placarder des affiches électorales, comme d’autres candidats mieux placés et qui se trouvaient d’office en position de réaliser un score meilleur. Ce n’est donc que mon action en profondeur au gouvernement et au Sénat, et plus encore un travail de terrain de plusieurs années de relations avec les sections et les militants, qui pouvait m’amener des voix. Cette action et ce travail ont manifestement été récompensés, puisque mon score dépasse le double des suppléants qui se trouvaient dans une situation analogue !

Ceci étant, j’ai prêté serment hier au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale où, fidèle aux électeurs qui m’ont encouragé, je continuerai à faire valoir nos valeurs au



 


 


 

 

cours de la nouvelle législature qui vient de commencer, principalement dans les domaines économique et financier.

L’échec électoral que nous venons de subir ne signifie aucunement l’échec du libéralisme. Nous avions réalisé l’année dernière, aux élections fédérales, notre plus haut score historique. Il faudra s’interroger sérieusement sur les raisons du recul qui a sanctionné le MR, ce qui le poussera certainement à plus de transparence et plus de débats de fond. En parlant un langage clair, en expliquant avec plus de pédagogie nos choix et nos contraintes, en associant de plus près les électeurs à notre combat, nous referons le terrain perdu, je n’en doute pas.