Le 19 janvier 2005
        Les Belges ne (re)connaissent pas leur bonheur
 

Cette phrase, souvent entendue dans la bouche d’étrangers connaissant bien notre pays et la situation dans d’autres Etats, prête à réfléchir…

Notre Premier ministre insistait dans son discours de rentrée au Parlement sur le fait que : « Notre pays parvient à maintenir son niveau élevé de prospérité et reste vraiment un pays où il fait bon vivre ». Pour vous en convaincre, je vous invite à lire le Rapport sur le développement humain - rapport qui classe toutes les nations selon leur degré de développement humain : espérance de vie, taux d’alphabétisation, degré de scolarisation, produit intérieur brut par habitant - publié par les Nations Unies ou l’Etude réalisée par l’Organisation mondiale du Travail sur le taux de protection sociale. Ces deux Institutions positionnent la Belgique à la sixième place.

La croissance économique s’accélère, la confiance des entrepreneurs retrouve un niveau élevé, la réforme fiscale atteint son rythme de croisière, les investissements sont en hausse et la dette publique est passée pour la première fois en dessous des 100 % du PIB.

Le défi consiste maintenant à concrétiser au maximum cet essor par de nouveaux investissements et de nouveaux emplois. Nous devons veiller à ce la reprise s’accompagne d’une augmentation substantielle du taux d’activité tant dans le secteur marchand que non marchand. Il faut espérer que la croissance économique et l’augmentation des inves-tissements provoqueront un revirement sur le marché du travail.









 


 


 

 

Les Belges manifestement y croient. En effet, selon un récent sondage, de tous les consommateurs européens, ce sont les Belges qui ont le plus confiance en la situation économique de leur pays. « Les Belges, champions de l’optimisme » titrait d’ailleurs La Libre en nous présentant cette étude réalisée par l’Observateur Cetelem auprès de 8.000 européens de 12 pays qui nous place à la première place au hit-parade du moral ! Au niveau européen, les Belges affichent, et de loin, le meilleur jugement sur la situation nationale et sur leur intention de consommation en 2005. Notre pays, premier au palmarès des gens heureux !

Reconnaissons donc notre bonheur de vivre en Belgique et comme le disaient joyeusement les Snuls « La Belgique est un plaisir et doit le rester »…