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Excellent week-end pour le M.R.,
avec son congrès bruxellois, samedi au Heysel où
2.200 militants clôtureraient l'élaboration du programme
pour les élections communales de 2006, et avec l'assemblée
du MCC, dimanche à Dinant, où ils étaient
plus de 500 membres venus toiletter leur manifeste politique.
Point final et point d'orgue de
la réunion de dimanche : l'intervention de clôture
de Gérard Deprez : « Il est plus urgent, plus nécessaire
que jamais, de proposer une alternative à l'immobilisme,
au conservatisme du PS ». Comme l'a exposé le fondateur
du mouvement, plusieurs défis sont à relever. Et
d'abord le défi de la relance wallonne : si l'indice moyen
de richesse est de 100 en Europe, il s'établit à
107 en Flandre et à 77 en Wallonie ; le taux de chômage
wallon représente, à 18 %, le double de celui de
la Flandre. Deuxième défi : celui de la gouvernance
publique, sur lequel les sagas récentes du logement social
et de Francorchamps ont jeté une lumière particulièrement
crue : en Communauté française, rien qu'après
20 ans de régionalisation, la charge de la dette représente
déjà quatre fois celle du Nord du pays ; les frais
des parlements, des gouvernements et des cabinets ministériels
sont deux fois plus élevés, tandis que c'est l'inverse
pour les crédits de recherche scientifique. Troisième
défi : la démographie. Quatrième défi
: le lien avec Bruxelles. Deprez admet que la non-fusion de la
Région et de la Communauté et le choix de Namur
comme capitale wallonne ont été une erreur : sur
le plan économique c'est Bruxelles qui est devenu le centre
économique de la Wallonie...
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Jacques Simonet,
pour sa part, était en grande forme samedi, stigmatisant
notamment l'inertie du gouvernement régional qui, n'étant
pas parvenu à s'accorder dans les temps sur un projet de
budget, a dû se faire voter vendredi soir tard des douzièmes
provisoires !
Mais pourquoi fallait-il gâcher la réussite du Heysel
par des attaques personnelles lamentables ! Que Corinne De Permentier
regrette François-Xavier de Donnea comme maïeur de Bruxelles,
on le comprend. De là à recourir à des épithètes
franchement déplaisants pour stigmatiser son successeur,
un homme par ailleurs très cultivé, c'était
inadmissible.
Points
d'actualité antérieurs
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