Le 05 décembre 2005
       Hauts et bas libéraux d'un week-end chargé
 

Excellent week-end pour le M.R., avec son congrès bruxellois, samedi au Heysel où 2.200 militants clôtureraient l'élaboration du programme pour les élections communales de 2006, et avec l'assemblée du MCC, dimanche à Dinant, où ils étaient plus de 500 membres venus toiletter leur manifeste politique.

Point final et point d'orgue de la réunion de dimanche : l'intervention de clôture de Gérard Deprez : « Il est plus urgent, plus nécessaire que jamais, de proposer une alternative à l'immobilisme, au conservatisme du PS ». Comme l'a exposé le fondateur du mouvement, plusieurs défis sont à relever. Et d'abord le défi de la relance wallonne : si l'indice moyen de richesse est de 100 en Europe, il s'établit à 107 en Flandre et à 77 en Wallonie ; le taux de chômage wallon représente, à 18 %, le double de celui de la Flandre. Deuxième défi : celui de la gouvernance publique, sur lequel les sagas récentes du logement social et de Francorchamps ont jeté une lumière particulièrement crue : en Communauté française, rien qu'après 20 ans de régionalisation, la charge de la dette représente déjà quatre fois celle du Nord du pays ; les frais des parlements, des gouvernements et des cabinets ministériels sont deux fois plus élevés, tandis que c'est l'inverse pour les crédits de recherche scientifique. Troisième défi : la démographie. Quatrième défi : le lien avec Bruxelles. Deprez admet que la non-fusion de la Région et de la Communauté et le choix de Namur comme capitale wallonne ont été une erreur : sur le plan économique c'est Bruxelles qui est devenu le centre économique de la Wallonie...

 


 

































 


 


 

 

Jacques Simonet, pour sa part, était en grande forme samedi, stigmatisant notamment l'inertie du gouvernement régional qui, n'étant pas parvenu à s'accorder dans les temps sur un projet de budget, a dû se faire voter vendredi soir tard des douzièmes provisoires !

Mais pourquoi fallait-il gâcher la réussite du Heysel par des attaques personnelles lamentables ! Que Corinne De Permentier regrette François-Xavier de Donnea comme maïeur de Bruxelles, on le comprend. De là à recourir à des épithètes franchement déplaisants pour stigmatiser son successeur, un homme par ailleurs très cultivé, c'était inadmissible.














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