| Le 13 décembre 2005 |
| La Cocof en faillite ? |
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En commission du Budget, de l'Administration, des Relations inter-nationales et des Compétences résiduaires, dont je suis membre, la ministre de tutelle Evelyne Huytebroeck avait admis qu'à la lecture de l'épure, elle n'était "pas délirante d'optimisme". C'est peu dire : face aux chiffres cruels qui nous ont été livrés, on ne peut que constater qu'en réalité la Cocof est au bord de la faillite ! La Cour des comptes chiffre le dépassement de la norme du Conseil supérieur des Finances à 11,3 millions d'euros. Il y aurait en outre une surévaluation de recettes propres de 2 millions d'euros et une sous-évaluation des dépenses de 3 millions d'euros. En d'autres termes, fin 2006, le déficit excessif serait de plus de 16 millions d'euros ! Que fait le gouvernement ? Il annonce
qu'il se penchera dans les prochaines semaines sur des synergies
avec la Communauté française et la Région
bruxelloise !
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En vérité, comme l'a clamé Didier Gosuin, "la majorité actuelle pleurniche, elle se lamente, elle ressasse le passé, mais rien n'a bougé". Ce n'est d'ailleurs pas que dans ce domaine qu'elle est paralysée : voyez, à la Région, la Société d'acquisition foncière où rien ne bouge malgré les promesses ! Il est vrai que les solutions structurelles ne sont pas évidentes,
encore qu'à suivre les suggestions du MR un certain nombre
de millions pourrait être gagné sans mettre en cause
les politiques sociales. Fondamentalement, l'erreur de la majorité
a été de ne pas mettre le refinancement de la Cocof
sur la table des négociations à l'entame de la législature.
S'il attend, c'est parce que le gouvernement spécule sur
les négociations institutionnelles de 2007, auxquelles les
francophones se présenteront dès lors une nouvelle
fois la corde au cou... |
