Le 02 avril 2007
     Toujours plus pour les indépendants
 

Le statut social des indépendants figure parmi les premières préoccupations majeures du Mouvement Réformateur. Pourquoi continuer à ignorer les indépendants, ceux et celles qui créent leur propre emploi et en créent d’autres, alors que notre prospérité repose d’abord sur ceux qui ont l’audace de prendre des risques importants en créant leur propre entreprise ? Il était temps que leur statut soit notablement amélioré.

Des dispositions importantes ont donc été prises au cours de cette législature ; elles viennent de faire l’objet d’un compte-rendu publié par le Centre Jean Gol, dont les traits saillants sont les suivants :

Plus de protection sociale :
Dès fin 2007, la pension minimale des indépendants sera revalorisée de près de 200 € par mois, le malus pension sera progressivement réduit et l’augmentation du plafond des rémunérations au-delà de l’âge de la pension sera progressivement autorisée. En outre, un bonus pension de 52 € par mois par année supplémentaire prestée est dorénavant octroyé à tous les indépendants qui travaillent au-delà de 62 ans.

Au point de vue fiscal, depuis 2004 les indépendants peuvent souscrire une pension complémentaire libre (PCLI) qui constitue une formule de pension idéale comme complément à la pension légale lié à un régime fiscal extrêmement favorable dont les primes et cotisations sociales obligatoires sont intégralement déductibles. Le but est de permettre aux indépendants de se constituer une pension plus décente via des incitants à l’épargne individuelle.

Les indemnités d’invalidité ont été augmentées pour les indépendants et portées à hauteur des indemnités minimales versées aux travailleurs salariés.

Plus d’égalité :
Le travail des femmes indépendantes longtemps laissé dans l’oubli, prend désormais une autre dimension. Le MR est en effet l’initiateur de la création du statut du conjoint-aidant, reconnaissance tant attendue dans notre système social. Depuis 2006, les conjoints-aidants, dont 90% de femmes, sont enfin reconnus et bénéficient d’un statut qui leur ouvre des droits fondamentaux, comme celui à la pension par exemple.

Les femmes indépendantes qui mettent un enfant au monde bénéficient dorénavant de 70 chèques maternité qui leur permettront de faire effectuer les tâches ménagères par une aide extérieure et ce gratuitement. Cet avantage les libèreront et ainsi elles pourront se consacrer pleinement à leur famille.

En outre, dès avril 2007, les allocations familiales dues au premier enfant passeront de 36 à 60 € par mois.

Dans le secteur des soins de santé, les petits risques seront désormais inclus dans le statut social dès le 1er janvier 2008 et ainsi il n’y aura plus d’inégalité entre indépendant et salarié car l’accès aux soins de santé est un droit universel.

Par ailleurs les jeunes sont désormais couverts gratuitement pour les petits risques durant les 18 premiers mois de leur activité.

Les seniors bénéficiant du revenu d’intégration sont dorénavant couverts pour les petits risques et les frais dentaires des enfants de moins de 12 ans sont entièrement remboursés.


Plus de moyens pour le statut social :
La dette de l’INASTI qui s’élevait à 490 millions d’euros en 2003 est totalement apurée grâce à une gestion saine et efficace. Les ministres MR ont négocié et obtenu un refinancement du secteur et 10% des montants octroyés, contre 5% auparavant, sont versés au bénéfice de la sécurité sociale des travailleurs indépendants. Sur l’ensemble de la législature, c’est plus de 750 millions € qui auront été affectés à l’amélioration du statut social des indépendants, sans augmentation des cotisations.





Plus de sécurité et de simplification :
Une nouvelle loi sur la qualification de la relation de travail a vu le jour et a supprimé l’insécurité juridique qui existait dans le choix d’une carrière d’indépendant et celle d’un salarié et permettre ainsi le libre choix d’une carrière.

Un projet de loi visant à sécuriser davantage l’indépendant qui se lance lui garantit l’insaisissabilité de sa résidence principale s’il est confronté à des problèmes. En d’autres termes ce projet de loi vise à sacraliser le domicile principal des indépendants.

Grâce au Fonds de participation, l’accès au financement a été largement simplifié. La centralisation des données au sein de la Banque carrefour des entreprises et les guichets d’entreprises a largement contribué à la simplification du lancement d’une entreprise.

En se protégeant mieux, l’indépendant trouve une réponse positive à ses investissements en la matière. En effet, un incitant fiscal aux investissements en sécurisation effectués pour leurs locaux permet aux indépendants de déduire ces investissements à concurrence de 13,5% de leur base imposable tout en continuant à amortir ces investissements de sécurité. La déduction pour investissement a encore été augmentée et sera portée à 20,5% pour l’exercice d’imposition 2006 et à 21,5% pour 2007.

Plus d’humanité grâce à la fiscalité :
Les frais de transports collectifs organisés par l’employeur sont dorénavant mieux pris en charge par une déductibilité de 120%.

Les frais engagés pour l’organisation d’une crèche externe sont en partie déductibles à titre de frais professionnels. Ce qui devrait encourager des partenaires privés à participer au financement des milieux d’accueil de la petite enfance.

Plus de facilités pour les plans « PC privé » : depuis 2003, l’intervention de l’employeur dans l’achat d’un ordinateur par le travailleur pour un projet initié par l’entreprise est exonérée et peut atteindre 60% du prix d’achat hors TVA pour l’exercice 2007. Cette mesure a encore été assouplie en 2006 et permet aux employeurs de participer mieux encore à la construction d’une société de la connaissance pour tous.

Plus de performances pour les PME :
Depuis 2006, les employeurs peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt lorsqu’ils proposent un stage à des jeunes soumis à la scolarité obligatoire à temps partiel.

La déduction des intérêts notionnels allège la pression fiscale sur les entreprises et favorise leur financement par fonds propres. Si la déduction des intérêts notionnels ne peut être effectuée une année, elle pourra être reportée sur les bénéfices des 7 années suivantes.

Certaines aides régionales, telles que les subsides en capital et en intérêts dans le cadre de la législation d’expansion économique, sont exonérées.

Un crédit d’impôt pour recherche et développement est instauré à partir de l’exercice 2007.

Le commerçant doit être respecté et une série de dispositions ont été prises en sa faveur notamment une nouvelle loi qui réglemente les heures d’ouverture des commerces et le repos hebdomadaire. Cette loi donnera aux commerçants la possibilité de s’offrir une vraie vie familiale ou encore de suivre une formation professionnelle continue. Il y a aussi l’accès à la profession qui a été facilité et le MR a initié un projet protégeant le titre. Sur un autre plan, une nouvelle loi organisant le commerce ambulant a vu le jour ainsi qu’une loi relative aux implantations commerciales.

Trop longtemps laissés aux oubliettes, les commerçants acquièrent maintenant, grâce au MR, un statut comparable à celui des salariés. Pourquoi en serait-il autrement ?













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