|
Le statut social des indépendants
figure parmi les premières préoccupations majeures
du Mouvement Réformateur. Pourquoi continuer à
ignorer les indépendants, ceux et celles qui créent
leur propre emploi et en créent d’autres, alors que
notre prospérité repose d’abord sur ceux qui
ont l’audace de prendre des risques importants en créant
leur propre entreprise ? Il était temps que leur statut
soit notablement amélioré.
Des dispositions importantes ont donc
été prises au cours de cette législature
; elles viennent de faire l’objet d’un compte-rendu
publié par le Centre Jean Gol, dont les traits
saillants sont les suivants :
Plus de protection sociale :
Dès fin 2007, la pension minimale des indépendants
sera revalorisée de près de 200 € par mois,
le malus pension sera progressivement réduit et l’augmentation
du plafond des rémunérations au-delà de l’âge
de la pension sera progressivement autorisée. En outre,
un bonus pension de 52 € par mois par année supplémentaire
prestée est dorénavant octroyé à tous
les indépendants qui travaillent au-delà de 62 ans.
Au point de vue fiscal, depuis 2004 les
indépendants peuvent souscrire une pension complémentaire
libre (PCLI) qui constitue une formule de pension idéale
comme complément à la pension légale lié
à un régime fiscal extrêmement favorable dont
les primes et cotisations sociales obligatoires sont intégralement
déductibles. Le but est de permettre aux indépendants
de se constituer une pension plus décente via des incitants
à l’épargne individuelle.
Les indemnités d’invalidité
ont été augmentées pour les indépendants
et portées à hauteur des indemnités minimales
versées aux travailleurs salariés.
Plus d’égalité
:
Le travail des femmes indépendantes longtemps laissé
dans l’oubli, prend désormais une autre dimension.
Le MR est en effet l’initiateur de la création
du statut du conjoint-aidant, reconnaissance tant attendue dans
notre système social. Depuis 2006, les conjoints-aidants,
dont 90% de femmes, sont enfin reconnus et bénéficient
d’un statut qui leur ouvre des droits fondamentaux, comme
celui à la pension par exemple.
Les femmes indépendantes qui mettent
un enfant au monde bénéficient dorénavant
de 70 chèques maternité qui leur permettront de
faire effectuer les tâches ménagères par une
aide extérieure et ce gratuitement. Cet avantage les libèreront
et ainsi elles pourront se consacrer pleinement à leur
famille.
En outre, dès avril 2007, les allocations
familiales dues au premier enfant passeront de 36 à 60
€ par mois.
Dans le secteur des soins de santé,
les petits risques seront désormais inclus dans le statut
social dès le 1er janvier 2008 et ainsi il n’y aura
plus d’inégalité entre indépendant
et salarié car l’accès aux soins de santé
est un droit universel.
Par ailleurs les jeunes sont désormais
couverts gratuitement pour les petits risques durant les 18 premiers
mois de leur activité.
Les seniors bénéficiant
du revenu d’intégration sont dorénavant couverts
pour les petits risques et les frais dentaires des enfants de
moins de 12 ans sont entièrement remboursés.
Plus de moyens pour le statut
social :
La dette de l’INASTI qui s’élevait à
490 millions d’euros en 2003 est totalement apurée
grâce à une gestion saine et efficace. Les ministres
MR ont négocié et obtenu un refinancement
du secteur et 10% des montants octroyés, contre 5% auparavant,
sont versés au bénéfice de la sécurité
sociale des travailleurs indépendants. Sur l’ensemble
de la législature, c’est plus de 750 millions €
qui auront été affectés à l’amélioration
du statut social des indépendants, sans augmentation des
cotisations.
|
|
Plus de sécurité
et de simplification :
Une nouvelle loi sur la qualification de la relation de travail
a vu le jour et a supprimé l’insécurité
juridique qui existait dans le choix d’une carrière
d’indépendant et celle d’un salarié et
permettre ainsi le libre choix d’une carrière.
Un projet de loi visant à sécuriser davantage l’indépendant
qui se lance lui garantit l’insaisissabilité de sa
résidence principale s’il est confronté à
des problèmes. En d’autres termes ce projet de loi
vise à sacraliser le domicile principal des indépendants.
Grâce au Fonds de participation, l’accès
au financement a été largement simplifié. La
centralisation des données au sein de la Banque carrefour
des entreprises et les guichets d’entreprises
a largement contribué à la simplification du lancement
d’une entreprise.
En se protégeant mieux, l’indépendant trouve
une réponse positive à ses investissements en la matière.
En effet, un incitant fiscal aux investissements en sécurisation
effectués pour leurs locaux permet aux indépendants
de déduire ces investissements à concurrence de 13,5%
de leur base imposable tout en continuant à amortir ces investissements
de sécurité. La déduction pour investissement
a encore été augmentée et sera portée
à 20,5% pour l’exercice d’imposition 2006 et
à 21,5% pour 2007.
Plus d’humanité grâce à la fiscalité
:
Les frais de transports collectifs organisés par l’employeur
sont dorénavant mieux pris en charge par une déductibilité
de 120%.
Les frais engagés pour l’organisation d’une
crèche externe sont en partie déductibles à
titre de frais professionnels. Ce qui devrait encourager des partenaires
privés à participer au financement des milieux d’accueil
de la petite enfance.
Plus de facilités pour les plans « PC privé
» : depuis 2003, l’intervention de l’employeur
dans l’achat d’un ordinateur par le travailleur pour
un projet initié par l’entreprise est exonérée
et peut atteindre 60% du prix d’achat hors TVA pour l’exercice
2007. Cette mesure a encore été assouplie en 2006
et permet aux employeurs de participer mieux encore à la
construction d’une société de la connaissance
pour tous.
Plus de performances pour les PME :
Depuis 2006, les employeurs peuvent bénéficier d’une
exonération d’impôt lorsqu’ils proposent
un stage à des jeunes soumis à la scolarité
obligatoire à temps partiel.
La déduction des intérêts notionnels allège
la pression fiscale sur les entreprises et favorise leur financement
par fonds propres. Si la déduction des intérêts
notionnels ne peut être effectuée une année,
elle pourra être reportée sur les bénéfices
des 7 années suivantes.
Certaines aides régionales, telles que les subsides en capital
et en intérêts dans le cadre de la législation
d’expansion économique, sont exonérées.
Un crédit d’impôt pour recherche et développement
est instauré à partir de l’exercice 2007.
Le commerçant doit être respecté et une série
de dispositions ont été prises en sa faveur notamment
une nouvelle loi qui réglemente les heures d’ouverture
des commerces et le repos hebdomadaire. Cette loi donnera aux commerçants
la possibilité de s’offrir une vraie vie familiale
ou encore de suivre une formation professionnelle continue. Il y
a aussi l’accès à la profession qui a été
facilité et le MR a initié un projet protégeant
le titre. Sur un autre plan, une nouvelle loi organisant le commerce
ambulant a vu le jour ainsi qu’une loi relative aux implantations
commerciales.
Trop longtemps laissés aux oubliettes, les commerçants
acquièrent maintenant, grâce au MR, un statut
comparable à celui des salariés. Pourquoi en serait-il
autrement ?
Points
d'actualité antérieurs
Imprimer ce document
|
|