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Il y avait foule, jeudi dernier,
à l’ « Os à Moelle »
- la maison natale de Jacques Brel à Schaerbeek - pour
le lancement de la campagne électorale de Daniel Ducarme,
à l’occasion d’une soirée initiée
par ses anciens chefs de cabinet, dont je suis. Déjà,
dimanche dernier, quelque 250.000 téléspectateurs
avaient suivi son intervention comme invité de Pascal Vrebos
sur RTL-TVi.
Daniel m’ayant demandé de
prendre la parole avant lui, l’occasion m’a été
donnée de mettre en exergue ma conception de la politique
et ma conviction que l’on peut changer les choses lorsqu’on
le veut et si on est prêt à se battre. Voici quelques
extraits de mon intervention :
« La politique, ce n’est pas,
telle que nous la voyons trop souvent, le bac à sable brutal
des confrontations à l’emporte-pièce qui excitent
les médias ;
« la politique, ce n’est pas
la vulgarité avinée d’un ministre socialiste
liégeois sur « You Tube » et sa manipulation
des sondages ;
« la politique, ce n’est pas
la triste réalité de la corruption ou de la malgouvernance,
avec les subventions partisanes de Simonis, la douche d’Arena,
la faillite de Francorchamps, les abus dans le logement social,
le curieux montage d’Immo-Congo, et les feuilletons communaux
à Namur et à Charleroi ;
« la politique, c’est le débat
sur les valeurs, c’est l’arbitrage des enjeux essentiels
de notre société.
« Et nous savons, tous ici ce soir,
vous et nous, ensemble, que ce débat vaut la peine d’être
mené.
« Nous croyons tous ici, vous et
nous, ensemble, qu’on peut changer les choses, pour autant
qu’on le veuille, pour autant qu’on se batte, pour
autant qu’on reste scotché à l’objectif.
« Chers Amis, j’en ai fait
l’expérience, et je veux en témoigner ici.
« J’ai été désigné
il y a dix ans à la tête des Forges de Clabecq pour
restructurer l’entreprise. Aujourd’hui, Duferco est
le principal employeur privé de Wallonie.
« J’ai été nommé secrétaire
d’Etat il y a sept ans, aux côtés de Didier
Reynders, et, avec son appui, nous avons engrangé de très
belles avancées dans la simplification fiscale et dans
la lutte contre la grande fraude : d’après la police
fédérale, les carrousels TVA ont été
réduits de 80 % en deux ans.
« J’ai été directeur
de compagne lors des élections législatives précédentes
de 2003, et j’ai ainsi pu aider notre président Daniel
Ducarme a réaliser un score historique, le plus gros score
électoral réalisé par les libéraux
depuis la fondation du parti, il y a 150 ans. La famille libérale
avait ainsi emporté 49 sièges à la Chambre,
contre 48 pour les socialistes.
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« Chers
Amis, ce pouvoir de la volonté, cette foi dans l’avenir,
nous devons aujourd’hui, aux côtés de Daniel
Ducarme, l’investir pour le 10 juin, pour rompre définitivement
avec les carcans qui entravent l’épanouissement de
Bruxelles et de la Wallonie.
« Avez-vous observé la révolution tranquille
qui s’est opérée ces derniers mois ? Avant-hier,
mardi, le sondage conjoint du « Soir » et du
« Standaard » a révélé
que pour 51 % des francophones, Wallons et Bruxellois confondus,
le parti socialiste est une source d’inertie.
« Oui, vous m’entendez bien : la majorité de
nos concitoyens a enfin compris que l’Etat PS conforte la
Wallonie dans son inertie et l’empêche de se redresser.
« Chers Amis, à tous ceux qui espèrent, qui
attendent le changement, nous nous devons, le 10 juin, de passer
le PS au karcher électoral, et de montrer la différence
entre les conservateurs qu’ils resteront et les réformateurs
que nous sommes.
« Nous devons leur montrer qu’offrir un boulot à
ceux qui en cherchent n’est pas impossible, si nous le voulons.
Tout le monde s’est moqué de Verhofstadt, lorsqu’il
avait promis 200.000 emplois nouveaux au début de cette législature.
Sans doute n’a-t-il pas pleinement atteint cet objectif très
ambitieux, mais il en a réalisé 150 à 175.000
! Eh bien ma conviction est claire : nous pouvons faire mieux au
cours des années à venir, à la condition d’encourager
nos entrepreneurs, comme nous le voulons, nous, libéraux,
de leur permettre de se développer, en diminuant encore la
fiscalité et les charges sociales, en éliminant la
paperasserie, en protégeant nos entreprises familiales :
c’est une question de volonté.
« Nous devons leur montrer que, si nous le voulons, l’intégration
n’est pas toujours un échec.
« Ado : ton intégration à toi, employé
au ministère des Finances, est-ce un échec ? Toi,
Sam, médiateur parmi nos amis d’origine marocaine,
vois tu quelqu’échec dans ton intégration ?
Et toi, Noah, étudiante de dernière années
en sciences politiques à l’ULB, éprouves-tu
un échec face à l’intégration ? Non,
l’intégration peut être une réussite,
si on y travaille. Nous voulons que l’intégration ne
soit plus un échec.
« Nous devons leur monter, enfin, que la sécurité
des personnes et des biens peut être garantie, si nous le
voulons : par plus de bleu dans la rue, par plus de caméras
comme celles qui ont permis d’arrêter les agresseurs
de Joe.. »
Points
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