Le 03 avril 2007
     Daniel Ducarme lance sa campagne
 

Il y avait foule, jeudi dernier, à l’ « Os à Moelle » - la maison natale de Jacques Brel à Schaerbeek - pour le lancement de la campagne électorale de Daniel Ducarme, à l’occasion d’une soirée initiée par ses anciens chefs de cabinet, dont je suis. Déjà, dimanche dernier, quelque 250.000 téléspectateurs avaient suivi son intervention comme invité de Pascal Vrebos sur RTL-TVi.

Daniel m’ayant demandé de prendre la parole avant lui, l’occasion m’a été donnée de mettre en exergue ma conception de la politique et ma conviction que l’on peut changer les choses lorsqu’on le veut et si on est prêt à se battre. Voici quelques extraits de mon intervention :

« La politique, ce n’est pas, telle que nous la voyons trop souvent, le bac à sable brutal des confrontations à l’emporte-pièce qui excitent les médias ;

« la politique, ce n’est pas la vulgarité avinée d’un ministre socialiste liégeois sur « You Tube » et sa manipulation des sondages ;

« la politique, ce n’est pas la triste réalité de la corruption ou de la malgouvernance, avec les subventions partisanes de Simonis, la douche d’Arena, la faillite de Francorchamps, les abus dans le logement social, le curieux montage d’Immo-Congo, et les feuilletons communaux à Namur et à Charleroi ;

« la politique, c’est le débat sur les valeurs, c’est l’arbitrage des enjeux essentiels de notre société.

« Et nous savons, tous ici ce soir, vous et nous, ensemble, que ce débat vaut la peine d’être mené.

« Nous croyons tous ici, vous et nous, ensemble, qu’on peut changer les choses, pour autant qu’on le veuille, pour autant qu’on se batte, pour autant qu’on reste scotché à l’objectif.

« Chers Amis, j’en ai fait l’expérience, et je veux en témoigner ici.

« J’ai été désigné il y a dix ans à la tête des Forges de Clabecq pour restructurer l’entreprise. Aujourd’hui, Duferco est le principal employeur privé de Wallonie.

« J’ai été nommé secrétaire d’Etat il y a sept ans, aux côtés de Didier Reynders, et, avec son appui, nous avons engrangé de très belles avancées dans la simplification fiscale et dans la lutte contre la grande fraude : d’après la police fédérale, les carrousels TVA ont été réduits de 80 % en deux ans.

« J’ai été directeur de compagne lors des élections législatives précédentes de 2003, et j’ai ainsi pu aider notre président Daniel Ducarme a réaliser un score historique, le plus gros score électoral réalisé par les libéraux depuis la fondation du parti, il y a 150 ans. La famille libérale avait ainsi emporté 49 sièges à la Chambre, contre 48 pour les socialistes.


 

« Chers Amis, ce pouvoir de la volonté, cette foi dans l’avenir, nous devons aujourd’hui, aux côtés de Daniel Ducarme, l’investir pour le 10 juin, pour rompre définitivement avec les carcans qui entravent l’épanouissement de Bruxelles et de la Wallonie.

« Avez-vous observé la révolution tranquille qui s’est opérée ces derniers mois ? Avant-hier, mardi, le sondage conjoint du « Soir » et du « Standaard » a révélé que pour 51 % des francophones, Wallons et Bruxellois confondus, le parti socialiste est une source d’inertie.

« Oui, vous m’entendez bien : la majorité de nos concitoyens a enfin compris que l’Etat PS conforte la Wallonie dans son inertie et l’empêche de se redresser.

« Chers Amis, à tous ceux qui espèrent, qui attendent le changement, nous nous devons, le 10 juin, de passer le PS au karcher électoral, et de montrer la différence entre les conservateurs qu’ils resteront et les réformateurs que nous sommes.

« Nous devons leur montrer qu’offrir un boulot à ceux qui en cherchent n’est pas impossible, si nous le voulons.

Tout le monde s’est moqué de Verhofstadt, lorsqu’il avait promis 200.000 emplois nouveaux au début de cette législature. Sans doute n’a-t-il pas pleinement atteint cet objectif très ambitieux, mais il en a réalisé 150 à 175.000 ! Eh bien ma conviction est claire : nous pouvons faire mieux au cours des années à venir, à la condition d’encourager nos entrepreneurs, comme nous le voulons, nous, libéraux, de leur permettre de se développer, en diminuant encore la fiscalité et les charges sociales, en éliminant la paperasserie, en protégeant nos entreprises familiales : c’est une question de volonté.

« Nous devons leur montrer que, si nous le voulons, l’intégration n’est pas toujours un échec.

« Ado : ton intégration à toi, employé au ministère des Finances, est-ce un échec ? Toi, Sam, médiateur parmi nos amis d’origine marocaine, vois tu quelqu’échec dans ton intégration ? Et toi, Noah, étudiante de dernière années en sciences politiques à l’ULB, éprouves-tu un échec face à l’intégration ? Non, l’intégration peut être une réussite, si on y travaille. Nous voulons que l’intégration ne soit plus un échec.

« Nous devons leur monter, enfin, que la sécurité des personnes et des biens peut être garantie, si nous le voulons : par plus de bleu dans la rue, par plus de caméras comme celles qui ont permis d’arrêter les agresseurs de Joe.. »

 









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