Le 20 mai 2009

        Bonne gouvernance : rassuré par Olivier Chastel
 

Didier Reynders a raison de se montrer intransigeant. Il ne suffit pas d’un bout de décret pour garantir la bonne gouvernance. Les situations à la Donfut jettent le discrédit sur tout le monde politique. Pour en éviter enfin la reproduction, il faut une approche globale, une réflexion exhaustive et des règles claires faisant obstacle à tout cumul abusif et à tout conflit d’intérêt.

Le week-end dernier, plusieurs militants m’avaient fait part de leur perplexité à l’égard d’un article du Soir qui mettait en cause le secrétaire d’Etat MR Olivier Chastel à propos d’une subvention octroyée en 2004 à une asbl présidée par son frère et qui ajoutait que, selon Chastel lui-même, « il sera prochainement cité dans le cadre d’activités immobilières cachées » (NB : ce n’était pas au congrès de Mons comme l’écrit Le Soir de ce matin !).

Je n’ai pas l’habitude de la langue de bois : interrogé par un journaliste du Soir qui n’obtenait de la part du MR aucune réaction officielle, je n’ai pas caché ma position : «Il me paraîtrait normal qu’Olivier Chastel nous explique pourquoi la convention litigieuse a été signée peu avant sa démission, et par lui-même plutôt que par un collègue ? Il doit y avoir des raisons !



 

 

De même, quand ils lisent dans Le Soir de samedi que le siège social de cette asbl aurait été installé ‘au siège du MR carolo’ et que le cabinet Laanan ‘affirme aujourd’hui que le compte bancaire de l’asbl était le même que celui du MR de Charleroi’, il est bien compréhensible qu’ils s’étranglent en attendant un démenti ». Pourquoi, ai-je demandé au journaliste, n’interrogez-vous pas vous-même Chastel directement ?

C’est ce qui s’est fait, et je me réjouis de lire les explications fournies, qui me rassurent totalement. Notamment en expliquant que, s’agissant d’une citation « dans le cadre d’activités immobilières cachées », il ne sait pas « de quoi on parle », mais qu’il s’est borné à relayer une annonce qui lui avait été faite par le PS (était-ce une menace ?).

Les exigences de bonne gouvernance s’imposent évidemment à tous, et il est sain que l’on demande à chaque mandataire mis en cause de s’expliquer en toute clarté, quel que soit son bord.











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