Conclusion

En un peu plus de deux ans, Alain Zenner est parvenu à faire bouger des choses, des gens, des mastodontes administratifs. Il a réveillé des textes de loi oubliés et a relancé une réflexion de fond sur la qualité de l'environnement fiscal. Certes, il y a encore beaucoup à faire. Mais une partie complexe et vitale de l'appareil de l'État belge a retrouvé une dynamique. Ce mouvement touche – positivement – le contribuable, certes, quelle que soit son envergure financière, mais il a aussi donné à des dizaines de milliers de fonctionnaires des perspectives professionnelles plus intéressantes, dans le cadre de cette nouvelle culture fiscale qui a commencé à exister. Enfin, la pègre sait que le confort relatif dont elle jouissait auparavant dans notre pays a pris un sérieux coup de vieux. C'est ce qu'on appelle, tout simplement, du bon boulot.


Imprimer ce document
Envoyer cette page à un(e) ami(e)


Van Campenhout (Patrick), Le commissaire passe aux aveux. Entretiens avec Alain Zenner, Liège, Editions Luc Pire Électronique, 2003, 198 p.