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Si
les élections n’ont malheureusement pas été
favorables pour le MR, qui se voit évincé des gouvernements
de région et de communauté, mon score personnel
m’a réjoui. 2472 voix de préférence
à la troisième suppléance, ce n’était
pas un résultat facile à atteindre : à ce
niveau, les moyens dont peut disposer un candidat pour faire campagne
sont extrêmement restreints par la loi sur la limitation
des dépenses électorales ! Ainsi, je n’ai
par exemple pas pu imprimer et placarder des affiches électorales,
comme d’autres candidats mieux placés et qui se trouvaient
d’office en position de réaliser un score meilleur.
Ce n’est donc que mon action en profondeur au gouvernement
et au Sénat, et plus encore un travail de terrain de plusieurs
années de relations avec les sections et les militants,
qui pouvait m’amener des voix. Cette action et ce travail
ont manifestement été récompensés,
puisque mon score dépasse le double des suppléants
qui se trouvaient dans une situation analogue !
Ceci étant, j’ai prêté serment hier
au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale où,
fidèle aux électeurs qui m’ont encouragé,
je continuerai à faire valoir nos valeurs au
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cours de la
nouvelle législature qui vient de commencer, principalement
dans les domaines économique et financier.
L’échec électoral que nous venons de subir
ne signifie aucunement l’échec du libéralisme.
Nous avions réalisé l’année dernière,
aux élections fédérales, notre plus haut score
historique. Il faudra s’interroger sérieusement sur
les raisons du recul qui a sanctionné le MR, ce qui le poussera
certainement à plus de transparence et plus de débats
de fond. En parlant un langage clair, en expliquant avec plus de
pédagogie nos choix et nos contraintes, en associant de plus
près les électeurs à notre combat, nous referons
le terrain perdu, je n’en doute pas.
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